Pour promouvoir les droits humains dans le secteur minier en Guinée, Action Mines Guinée a initié, au mois de février, une mission de prise de contact et de formation des nouvelles équipes communales de neuf localités du corridor Simandou. Cette formation s’inscrit dans le cadre du plaidoyer que l’ONG mène depuis près de deux (2) ans autour du projet Simandou pour le respect des droits des communautés affectées en vue d’une exploitation minière responsable au profit de tous.
Cette formation a concerné les communes de Kaback et de Maferinyah pour la zone portuaire, de Madina Oula pour le tunnel, d’Ouré-Kaba et de Soyah pour le chemin de fer, ainsi que de Niosomoridou pour la mine de Rio Tinto SIMFER (blocs 3 et 4). Elle a également couvert Damaro, Kounsanko et la commune urbaine de Kérouané pour la mine de WCS (blocs 1 et 2). La formation a permis de sensibiliser et de renforcer les capacités de 50 membres des délégations spéciales sur les notions de droits humains liés au projet Simandou.

Cette formation fait suite à la nomination des délégations spéciales dans les différentes communes. Ainsi, Action Mines, dans son ambition de promouvoir les droits des communautés et les initiatives citoyennes dans le secteur minier guinéen, a décidé de renforcer la compréhension des autorités locales quant au respect des droits humains dans le cadre du projet Simandou.
Cette formation a permis aux participants, dans un premier temps, de cerner les notions de base des droits humains dans le secteur minier et de mieux aborder les risques environnementaux et sociaux dans un élan de dialogue entre les parties prenantes du projet Simandou.

L’occasion a été saisie pour inviter les nouvelles autorités communales à renforcer leur vigilance à travers le suivi des obligations légales et contractuelles des deux (2) entreprises du projet, mais aussi à accompagner les comités de suivi mis en place par Action Mines dans les zones concernées afin de porter la voix des communautés.


