L’ONG Action Mines Guinée a ouvert ce mardi 28 fevrier 2023 un atelier de renforcement de capacités de 40 acteurs sociaux impliqués dans le suivi des obligations légales et contractuelles des sociétés minières au bénéfice des communautés impactées par les projets miniers. C’est la troisième étape d’une série d’activité débuté en mi-janvier dans le cadre du projet intitulé “projet de suivi citoyen de la mise en œuvre du Fonds National du Développement Local (FNDL) pour l’année 2019 dans la CR de Sangaredi.” Les acteurs identifiés par les responsables du projet se sont donnés rendez-vous à la bibliothèque du centre culturel de Sangaredi.
Après la présentation de l’agenda des deux jours de formation, Saliou Baben Camara le sous-préfet adjoint, accompagné de Alama Conté le vice-maire et du secrétaire général, Noyoko Mohamed Kadjaliou a procédé au lancement officiel de l’activité de formation.
Aucours de sa prestation, Mohamed Maleah Cissé, le facilitateur et chef dudit projet a abordé deux modules de formations.
Le premier portant sur les obligations légales et contractuelles du secteur minier portant sur les aspects juridique et institutionnel du secteur minier guinéen qui implique l’ensemble des textes de lois, les normes environnementales et les textes d’application du secteur minier guinéen.
En suite, le cadre constitionnel qui englobe les départements ministériels et les services centraux et déconcentrés qui réglementent le secteur.
Les obligations sociales ( le contenu local, les questions de réinstallation) et également les obligations fiscales telles que les revenus miniers locaux à savoir le FNDL, le FODEL et la redevance superficielle. Il a terminé son intervention sur ce module par les mécanismes de gestion des conflits dans les zones minières.
Dans le deuxième module , le facilitateur s’est accentué sur les mécanismes de gestion du FNDL qui est un transfert infranational. Mr Cissé a apporté des précisions sur la différence entre le FNDL et L’ANAFIC. Le premier qui est la principale source de financement des collectivités et le second qui est un gestion du fonds national de développement local.
Cette première journée a connu la mobilisation d’une quarantaine de participants dont les membres du comité de suivi citoyen de sangaredi, les élus locaux, la sous-préfecture et les leaders issus des organisations de la société civile de Sangaredi.
Des témoignages sur le non respect des obligations légales et contractuelles ont été faits par plusieurs participants de cette premiere journée de formation.
Communication Action Mines