Propos d’AMINES : Crée en 2012, ACTION MINES GUINEE est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui œuvre pour la transparence et la répartition équitable des revenus issus de l’exploitation des ressources naturelles notamment les mines. Cela au profil surtout des communautés impactées avec un accent mis sur les couches vulnérables comme les femmes et les jeunes. Sa principale mission est de promouvoir la bonne gouvernance des industries extractives ce, à travers des actions d’informations, de formations, de sensibilisations et de plaidoyer.
II-Contexte et Justification du projet
La République de Guinée a adopté et publié la version amendée de sa législation minière en 2013 à travers la loi L/2013/053/CNT. Ce changement du cadre réglementaire est jugé progressiste compte tenu de son alignement aux bonnes pratiques internationales et régionales concernant spécifiquement la protection des droits humains, la promotion du développement communautaire et le renforcement des standards de transparence dans le secteur minier.
Réalisée avec succès, la politique de contenu local permet d’améliorer significativement la contribution du secteur minier au PIB national. En effet, la promotion du contenu local dans la chaîne d’approvisionnement de l’industrie minière peut éventuellement constituer une passerelle vers la diversification économique, les fournisseurs locaux devenant des exportateurs et passant horizontalement dans des secteurs non miniers.
En vue de mieux valoriser les GIE et entreprises de femmes, et pour pouvoir faire des femmes des agents de changement, AMINES a élaboré et soumis à l’ambassade du Canada au Sénégal le projet ‘‘Renforcer le pouvoir économique des femmes par le plaidoyer et le resserrement des relations avec les sociétés minières en Guinée’’, visant à accroitre l’autonomisation des femmes.
Pour assurer la bonne exécution du Projet, la direction exécutive d’AMINES doit disposer d’un outil fiable pouvant permettre l’implémentation et l’exécution du Projet. C’est pour cette raison que la direction a commandité un diagnostic participatif au démarrage du projet en vue de pouvoir cerner les contraintes, les potentialités, les opportunités, et les besoins en renforcement de capacités des groupements d’intérêts économiques (GIE) et entreprises de femmes des zones minières (Boffa et Kindia). Les résultats de ce diagnostic ont permis d’identifier des modules de base prioritaires dans lesquels ces femmes rencontrées doivent être formées d’où le recrutement d’un consultant spécialiste pour faire cette formation.